Autre

PLASTIC BOMB

Enraged Minority / Streets Of Rage | „No Borders For Rude Rockers“ Split 7“

ENRAGED MINORITY kommen mir persönlich etwas mehr 80er Jahre mäßig vor als die Kollegen von STREETS OF RAGE. Erstgenannte sind vom Tempo andererseits für Oi! recht flott unterwegs. Verfeinern ihren Sound aber auch zusätzlich noch mit ner Kelle Hardcore (Der erste Song erinnert ein bissel an ne Oi! Version von EXPLOITED). Is also nix mit schunkeln und Eier schauckeln, wenn man dazu tanzen möchte.
STREETS OF RAGE sind nicht ganz so uptempo dafür aber insgesamt doch etwas druckvoller unterwegs. Vom Songwriting gefallen mir die Franzosen auch ein kleines bissel besser. Die beiden Songs bauen unterm Strich einfach mehr Energie und Spannung auf. Beiden Bands ist gemeinsam, dass ohne viel Schnickschnack zur Tat geschritten wird. Textlich sind die beiden untereinander befreundeten Bands auch Freunde klarer Ansagen. Dazu passt auch, dat die Jungs von ENRAGED MINORITY sich bereits mit Bands wie den UPSTARTS, THE OPPRESSED, den BLAGERS ITA (steht für: In The Area), den LOS FASTIDIOS, den STAGE BOTTLES und BRIGADA FLORES MAGNON die Bühne geteilt haben. Empfehlenswerte Sache, sympathische Bands. (www.madbutcher.de) -Basti-


COMMI BASTARD #12

Enraged Minority / Streets Of Rage | „No Borders For Rude Rockers“ (7”)

Grenzübergreifender Oi!-Punk erwartet uns hier. Enraged Minority aus Rheinfelden und Streets Of Rage aus dem französischen Nancy liefern hier jeh 2 Songs ab.
Als erstes hör ich mir Enraged Minority an. „Chosen Family“, ein Tribut-Song an Freunde und Crew legt schon mal gut vor – aber der nachfolgende „Rude n Rebel“ ist für mich der Favourit, weil er das Pseudorebellentum in der Skinheadszene gut aufs Korn nimmt: „You claim to be rebellious / And go your own way / But all the things you’re preaching / I read before in the yellow press..“ Treffer! Versenkt! Enraged Minority legen hier also nach ihrem Debut gut nach.
Als nächstes sind jetzt „Streets Of Rage“ dran…und liefern ordentlichen Franzosen-Oi! ab. Ihre CD, die wohl in Eigenproduktion entstanden ist, hab ich nicht und auch live hab ich sie wegen meines „wundervollen“ Jobs verpasst. So ist das hier das erste, was ich von ihnen zu hören kriege. Leider sind die Texte alle auch im Cover nur auf Französisch abgedruckt, so das ich dazu nichts sagen kann. Auf jeden Fall haben die Jungs musikalisch was drauf und klingen recht eigenständig. Hier wechseln sich zwei Sänger ab, und zumindest einer von Ihnen vermag mich manchmal ein wenig an Brigada Flores Magon erinnern. Aber wie gesagt: Streets Of Rage machen ihren eigenen Sound. Sehr geile Scheibe.


CHRONIQUE par Val : LA FAUTE A QUI ? Numéro 13   Décembre 2011

Streets Of Rage - Level One
CD démo

L'East Side est dans la place et ça tabasse ! Dans un esprit - S.H.A.R.P & R.A.S.H unis pour fritter du J.I - particulièrement bienvenu, ce combo nancéien balance sa Oi!-core sur 5 titres.
Les esprits chagrins trouveront sans doute que l'originalité n'est pas au rendez - vous et que des morceaux où ça cause de soirées bien arrosées, de stomb, de foot ou de zonzon on en a déjà entendu un pacson. C'est pas faux, je ne vais pas soutenir le contraire mais... Ben oui y'a un "mais", car le plus de S.O.R c'est l'authenticité.
Ici pas de place pour les mythos. Ces 6 lascars là ( 2 chants et 2 grattes ), quand ils te causent de la rue, ils ne sont pas dans du délire fantasmé, ça sent vraiment le vécu.
La rage ils l'ont bel et bien et ils ne semblent pas disposés à faire d'effort pour que ça change.
Finalement je me dis que rarement un groupe n'aura aussi bien porté son nom.

Un conseil pour conclure : aller les voir en concert car ils ont une énergie terrible et une patate communicative.
Un album est en préparation ainsi qu'un split avec Enraged Minority, à suivre donc !

Val

LIVE REPORT par Goui ( Forum Arak ) le 19/09/11

Les premiers à attaquer la scène sont STREETS OF RAGE. Si Blaze Fielding non présente pour distribuer aucune claque, les neuskis du groupe sont prêts à le faire pour elle.
Le groupe a sorti une démo récemment qui a fait pas mal parlé. Elle avait atterri sur mon disque dur. J’avais trouvé ça bien, mais pas transcendant. Et là en clair, c’est l’effet Axel Stone : grosse claque dans la gueule.
Le groupe a agrémenté sa Oi ! de hardcore sans forcément virer à la grosse Oi ! rouge espagnole bien bourrin. Peut-être une évolution vers un son proche de ZARTAKO ou de BLOOD FOR BLOOD?
Leur musique est ultra efficace, aidé en cela par deux chanteurs aux voix différentes et complémentaires à deux guitaristes permettant un jeu plus travaillé. Tout ce cocktail (molotov comme dirait Camarade Illitch) ne déplait pas au public de tondus. Ça gueule comme un hooligan sur "Supporteur", ça se tient bras dessus-bras dessous sur "East Side Pirate", ça tente même des slam. Grosse ambiance.
Cette rage rappelle les concerts du début des années 2000 que proposait le RASH Paris dans ses repères cités plus haut. Grosse remontée de souvenir au passage, ce qui n’empêche pas de profiter du moment présent.
Les discours entre les morceaux sont évidemment politisés, comme pour lancer "Militer" ou sur l’amitié pour "Enfants Soldats". Ce dernier titre est une reprise de leurs amis de YOUNG SOUL REBEL. Groupe local dont les membres sont éparpillés un peu partout maintenant. Pour l’anecdote, les YOUNG SOUL REBEL après avoir un peu délaissé leur Oi !core pour un Hardcore assez youth crew se sont vu demandés les paroles et les tablatures du groupe par STREETS OF RAGE qui kiffaient vraiment ce titre. Ce fut évidemment un gros bordel sur scène avec un membre de l'orga rejoignant au chant les deux déjà présents sur scène. D’ailleurs dommage que la jeune âme rebelle ne soit plus trop vivante, car ils (avaient ?) ont un bon potentiel et ont évolué vers ce qu’aurait pu donné KRONAR CREW si leur mue avait pu se réaliser.
L’ambiance ne descendra jamais. Et alors qu’on peut penser le public exténuer, un rappel avec le titre phare du groupe "Streets Of Rage" (déjà joué précédemment), les gens se lâchent une dernière fois.
Trois petits tours et puis s’en vont. Il est temps de prendre l’air et de discuter avec Julien du groupe, également dans le label Casual Records, rencontré quelques mois plus tôt à Marseille pour le Massilia Antifa Fest.
Mon collègue trépignant pour prendre une mousse (allemand !) on fait un tour au bar, se rendant compte au passage qu’à Paris, on se fout quand même BIEN DE NOTRE GUEULE sur les tarifs.